« Les Faits Ordinaires » : une campagne pour déconstruire les idées reçues sur la schizophrénie
La schizophrénie est une maladie psychiatrique encore largement méconnue et stigmatisée. Pour lutter contre les préjugés et offrir une vision plus réaliste de cette pathologie, PositiveMinders, en collaboration avec l’agence The Good Company, a lancé la campagne « Les Faits Ordinaires ». À travers cette initiative, l’objectif est de montrer que les personnes atteintes de schizophrénie ne sont pas définies par des comportements violents ou imprévisibles, mais qu’elles vivent, pour la plupart, une réalité bien plus ordinaire que l’image sensationnaliste véhiculée par les médias.
Contrairement aux représentations anxiogènes souvent associées à la schizophrénie, la campagne adopte un ton sobre et factuel. Elle met en avant des témoignages de personnes vivant avec la maladie, racontant leur quotidien sans exagération ni dramatisation. Ces récits décrivent des faits simples : aller faire ses courses, se promener, travailler ou encore partager des moments avec ses proches. En s’attaquant aux stéréotypes, « Les Faits Ordinaires » vise à replacer l’humain au cœur du discours sur la schizophrénie et à favoriser une meilleure compréhension de la maladie.
La campagne s’appuie sur une stratégie multicanale s’articulant autour d’un cahier de 4 pages dans Libération et de 4 articles détournés supplémentaires sur le site du Gorafi. En parallèle, du contenu sponsorisé sur TikTok, Snapchat et Instagram a été développé afin de rappeler que 95 % des actes violents sont commis par des personnes non schizophrènes, une statistique qui démontre l’injustice des clichés liés à cette pathologie.
La schizophrénie touche environ 600 000 personnes en France. C’est une maladie pouvant être stabilisée avec un suivi médical adapté et pourtant la peur et l’incompréhension qui l’entourent freinent l’insertion sociale et professionnelle des patients. Grâce à « Les Faits Ordinaires », la schizophrénie est enfin abordée sous un prisme plus juste, plus humain et permet d’ouvrir le dialogue en favorisant une meilleure inclusion des personnes concernées.
Au-delà d’une simple campagne de sensibilisation, cette initiative vise à lutter également contre un phénomène préoccupant : le retard de diagnostic. En moyenne, une personne schizophrène attend 7 ans avant de mettre un nom sur ses symptômes. Une prise en charge précroce permettrait de réduire de moitié le risque d’hospitalisation et de limiter le handicap à long terme.
Vous retrouverez plus d’informations sur le site dédié.