PERRIER n’est pas une eau gazeuse comme les autres. Carrossée comme une déesse avec des formes voluptueuses que toutes les femmes lui envient, coquette sans être provocante, inspiratrice des plus grands affichistes, présente sur nos tables été comme hiver, symbole pétillant du Tour de France, du tournoi de Roland Garros ou des plages délirantes du monde entier, bienveillante pour notre corps, notre peau et mieux encore pour notre tête,  l’eau de Perrier n’est définitivement pas une eau standard. Prenant sa source naturelle à Vergèze dans le Var et exploitée pour ses vertus depuis 1863 grâce au décret d’autorisation de Napoléon 3, elle doit son nom au Docteur Perrier aficionado des cures thermales.

Une success-story de plus d’un siècle qui méritait bien qu’un ouvrage lui soit consacrée. Et c’est chose faite avec l’ouvrage rétrospectif de Fabienne Waks « Perrier c’est fou » paru en juin 2013 aux Editions « Textuel ». L’occasion de revenir sur 150 ans de campagnes publicitaires inventives et provocantes signées par les plus grands noms (Jean-Gabriel Domergue, Cassandre, Raymond Savignac, Kiraz, Bernard Villemot, Andy Warhol, Ridley Scott, Jean-Paul Goude, Patrice Leconte…) dont la mission fut de mettre en lumière cette  eau populaire atteinte d’une  douce folie communicative et fleuron incontesté de la culture collective française.

Perrier c’est fou. Fou comme une potion magique, comme un champagne. Le champagne des eaux de table. A consommer sans modération, cela va de soi.