En France 1 million de personnes âgées souffrent d’isolement, malheureusement avec la Covid-19 et les confinements successifs, ce chiffre ne fait qu’augmenter.
Statistiquement on estime qu’à partir de 60 ans on entame le dernier quart de sa vie, on peut donc dire qu’une personne âgée isolée se retrouve privée du dernier quart de sa vie. Le lien social est un besoin vital identique à se nourrir ou se loger.
En partant de ce constat, l’association caritative Petits Frères des Pauvres, accompagnée par l’agence Josiane, a décidé de sensibiliser l’opinion publique à cet isolement des personnes âgées. Courant octobre elle a lancé la campagne «le dernier quart » et hack le quotidien du grand public en supprimant un quart de leurs activités habituelles.

« Attention Passy près des autres », « Anvers et contre le virus », « Se laver les mains La Défense ultime », « Nous Avrons des gels à disposition » : il ne s’agit pas de la dernière campagne de com de l’enseigne Monoprix réputée pour ses fameux jeux de mots mais d’une créa fictive pour sensibiliser aux gestes barrières.

Si vous avez pris l’autoroute Paris-Lyon cet été, peut-être avez-vous aperçu la dernière campagne originale et décalée de l’annonceur OuiGo ? La SNCF a affiché sur le dos de plus de 200 camions des messages humoristiques destinés aux automobilistes coincés dans les bouchons.


Récemment, une campagne a été lancée par l’association Handsaway pour lutter contre le harcèlement des femmes.
Le but de cette campagne intitulée « Ceci n’est pas un consentement » et de lutter contre l’idée selon laquelle une tenue jugée « provocatrice » pourrait justifier des remarques sexistes ou des gestes déplacés.

3/ Le temps des marques responsables
Dans un contexte de soupçon généralisé à l’égard des entreprises suspectes de greenwashing, et de refus de consommer des produits qui ne respectent pas les normes de responsabilité sociale et environnementale , une étude récente du Groupe M6 intitulée « le temps des marques responsables » apporte des éclairages très significatifs. Elle met en lumière les conceptions et les attentes d’un consommateur citoyen qui n’est pas un adepte de la décroissance mais veut consommer de manière différente.

2/ Des entreprises voire des Etats pris au piège du « greenwashing »
Lavage vert, blanchissement écologique, marketing vert : les traductions sont diverses et multiples, mais le « greenwashing » a été au cœur des démarches publicitaires destinées à séduire, voire à tromper des consommateurs de plus en plus sensibilisés aux thématiques de développement durable.
Dans un univers marqué au sceau du soupçon et de la méfiance, le « greenwashing » qui consiste à « peindre en vert » des produits aux performances environnementales médiocres concerne de nombreux domaines : énergie, produits alimentaires de grande consommation ou phytosanitaires, textiles.

1. Des citoyens en quête de conscience écologique
Pour les générations issues du monde d’avant, de l’ancien monde où n’existaient ni Smartphones, ni internet, ni réseaux sociaux, la publicité constituait un élément fort de nos vies. Consommer sans entraves, profiter à loisir des biens matériels offerts par la croissance économique, jouir de « réclames » qui aiguisaient notre désir de consommation : tel était l’univers des « Trente Glorieuses », optimistes et peu tournées vers les préoccupations écologiques.