Durant cette fin d’année 2016, l’Agence de Biomédecine lance une vaste campagne nationale d’informations sur les dons d’organes et de tissus à travers différents supports.

Une première vague sous forme d’affichage et d’annonces presse :

Puis dans un deuxième temps une refonte de leur site internet qui répond aux problématiques de la cible et leur donne de nombreuses informations.

Et pour finir un spot réalisé par DDB Paris, sous forme de bande annonce d’un film intitulé « Déjà-vu 2 » qui regroupe tous les clichés d’un film d’horreur de série B.

L’histoire d’une bande de copains qui part camper en forêt, une fille entend un bruit et prend sa lampe torche pour s’aventurer dans la pénombre et tombe sur un fou sanguinaire qui la poursuit. A la fin du spot, la victime déclare « Ma mort sera la plus inutile depuis l’intervention de la mort, sauf que tout comme vous je suis donneuse d’organes présumée et que je sauverai peut-être la vie de quelqu’un. »

Cette campagne informe le public sur la loi de 1976 et le principe de consentement présumé qui prévaut au nom de la solidarité nationale : à notre mort, nos organes peuvent être prélevés et donnés à ceux qui en ont besoin.

L’Agence de Biomédecine, très cinéphile, avait déjà fait appel à des acteurs en 2013 (Gilles Lelouche, Marina Foïs, Fred Testo…), puis en 2015 elle racontait dans un spot l’histoire de Robert Cronejager, l’acteur qui mourrait le plus grand nombre de fois au cinéma. Ce dernier opus version film d’horreur mais humoristique vient donc compléter le processus.

La diffusion via les réseaux sociaux et au cinéma sert à viser les jeunes et les sensibiliser au don d’organes auquel ils sont moins sensibles que leurs aînés.